Le jour du vermillon

Nous quittons une nouvelle fois notre petit appartement pour une autre balade, piétonne cette fois-ci.



Quand le vélo va trop vite, reprendre le rythme lent de la marche a du bon. Les détails sont plus simples à attraper. Nous avons le temps de tourner la tête, de mieux observer et de regarder à l’intérieur des boutiques, des échoppes ou des maisons, curieux de percer cette frontière si étanche dans ce pays entre le privé et le public, entre l’intérieur et l’extérieur. On aimerait tellement faire glisser ces portes, retirer nos baskets et venir nous assoir en tailleur sur le tatami, face à une table basse au centre de la pièce, une tasse de thé servie par une mamie les cheveux en bigoudis.
Mais rien ne transparait. Les fenêtres sont translucides quand ce ne sont des murs de plantes qui voilent la vue et des rideaux en latte de bois qui empêchent le regard de passer.
Nous nous satisfaisons de la vue sur les garages, très souvent ouverts sur la rue, qui laissent apparaitre les collections de parapluies (les Japonais en possèdent un nombre incroyable*), les vélos de toute la famille, les pots de fleurs et de peintures, les planches de surf, … et tout un tas de bordel comme n’importe quel garage en France regorge.
Le mythe du Japonais, roi du minimalisme et du rangement s’effondre parfois.









Dans ces rues, tout est très calme. Ni musique, ni éclat de voix ne filtrent des habitations. À se demander si elles sont occupées. Ce silence, certes très appréciable, est aussi parfois angoissant. Nous passons beaucoup de notre temps à osciller entre plaisir et frustration de solitude.

Non loin de chez nous, se dresse l’énorme temple bouddhiste shin** Nishi-Hongan-ji – temple « du vœu originel » de l’Ouest. Au sein d’une enceinte de murs crème couvrant plusieurs pâtés de maisons, les imposants bâtiments qui composent le complexe bouddhiste sont disséminés dans une cour sobre où seules quelques lanternes de bronze apportent de mornes notes verdâtres.

Nous y pénétrons par la porte Nord Est au toit de chaume, et émergeons dans une cour au gravier gris clair. Les charpentes en bois massif ne dissimulent pas les troncs qui servent de colonnes ou de fermes pour ériger les immenses halls.



Les toits monumentaux de tuiles anthracites aux lignes parallèles, les façades en bois sombre ou celle à colombage remplies de torchis peint en blanc, tout est harmonieux, paisible, fin et sensible.
Aujourd’hui la cour est d’autant plus déserte qu’elle est balayée par un vente glacé comme le mois d’Avril en a la surprise.
Tout comme l’immensité des cathédrales gothiques ou des temples hindous chola, les deux halls (Amida-do et le Goei-do) intimident par leur grandeur. Alors que les tuiles brillent sous les rayons du soleil, nos yeux peinent à nous accoutumer aux coursives sombres que nous arpentons les pieds nus sur les larges planches de bois. Une architecture toute en contraste et en minutie. Au croisement des éléments de charpentes, les facettes verticales sont peintes en blanc, et les extrémités de poutres ou les contours des portes sont sertis de dorures gravées de motifs floraux.

Sur le sol en bois, doux et poli (comme nous), nous évoluons en douceur, faisant glisser nos pieds.
En pénétrant dans le premier hall (Amida-do), l’autel est fermé par un large rideau – la sculpture de l’Amida Bouddha, attraction du temple, est en cours de restauration. Mais pour la première fois, nous pouvons profiter des tatami et de l’atmosphère sereine qui émane dans cette immense surface baignée d’une lumière filtrée par les parois de papier blanc.


D’immenses lampes hexagonales pendent régulièrement au plafond. Leur dentelle dorée répond au jaune de la paille tressée des tatami.

Les deux bâtiments principaux sont reliés, comme souvent dans ces grands complexes bouddhiques, par une passerelle aux planches patinées, protégée des intempéries.

En arrivant sur le côté du Goei-do, nous notons que de grands volets d’acier suspendus peuvent venir se rabattre sur les ouvertures et couvrir les portes de papier. Leur position ouverte ajoute aux lignes horizontales et verticales de l’architecture du bâtiment.

Nous pénétrons à l’intérieur du Goei-do, le second bâtiment, où nous avons la chance de nous retrouver seuls.
La plan libre de 65m par 48m est encore plus grand que le précédent et planté de grosses colonnes de bois. Nous découvrons cette pièce aux portes coulissantes et aux boiseries recouvertes de fresques peintes et de fioritures. Au centre, un autel ostentatoire, riche en offrandes à Bouddha nous invite à la contemplation simple et passive.




En silence et dans la fraicheur, nous nous installons un temps, baignant dans l’odeur des tatami, de l’encens et des essences de bois.

Un apaisement singulier qui nous invite à ralentir et une fois notre pause spirituelle assouvie, nous quittons le temple en direction de l’Est.

Nous passons alors devant le musée du rail de Kyoto qui, au grand désarroi de Brice, est fermé lors de la crise sanitaire. Non loin se trouve la Gare centrale de la ville.

Grand écart architectural.

Mais en termes d’affluence, la gare est tout aussi déserte.
Construite par l’architecte Hiroshi Hara en 1997, ce bâtiment de verre et d’acier accueille, normalement, hôtels, restaurants, jardins, salles de spectacles, mall et musée mais surtout, une foule quotidienne impressionnante de passagers.

Aujourd’hui il n’en est rien. Et en passant à travers le hall central, nous avons du mal à imaginer l’affluence en toute « normalité ».
Au quinzième étage, sur une passerelle suspendue surplombant le grand hall longitudinal, nous jouissons d’un panorama sur la ville de Kyoto, des montagnes orientales de Higashiyama et celles d’Arashiyama.

Les carrefours des avenues aux passages piétons en diagonale où fourmille normalement la foule sont déserts, tout comme la chaussée, empruntée seulement par une poignée de bus vert olive.

Face à nous, à une centaine de mètres et derrière la futuriste Kyoto toowaa, le temple de Higashi-Hongan-ji – temple « du vœu originel » de l’Est cette fois-ci – libère dans le cadastre un vaste terrain au milieu de la foret d’immeubles, et pointe ses toits aux tuiles bien ordonnées.

Pendant de Nishi-Hongan-ji, cet énorme sanctuaire bouddhiste shin est tout aussi serein que son voisin rivale.
Il a été fondé en 1605 par le shogun de l’époque pour scinder la secte Shin qui prenait alors une influence trop importante, risquant de mettre à mal son autorité.

Le complexe religieux est lui aussi cerné d’une enceinte à laquelle s’ajoute une fosse de quelques mètres de large. Mais depuis l’avenue qui le borde, il semble encore plus impressionnant, encore plus grand.
Nous pénétrons par la porte colossale (Shinshuhonbyo Mieido-mon). Une fois encore, les assemblages, la taille des sections de bois, la hauteur (31m ici) sont autant d’éléments contemplatifs, et qui apportent admiration face au travail de conception de ce kapla géant.

Devant nous, le Goei-do se présente sous son double toit, semblable aux ailes d’un oiseau qui prendrait son envol. Nous avons la chance d’arriver à l’heure d’une cérémonie, et si nous ne pouvons pénétrer dans le hall, notre voyeurisme est satisfait en jetant un regard curieux à travers un trou dans la porte coulissante en feuille de papier blanc. Nous apercevons les moines assis face au sanctuaire tout en or.

La litanie continue et la voie grave et nasillarde du prêtre rappelle un fois de plus que ce pays, que l’on range discutablement du côté occidental, a des traditions aux antipodes des nôtres.

Le second hall, Amida-do, est tout aussi vide, et même si les portes du sanctuaire sont fermées, la beauté et richesse du lieu nous invite une fois de plus à nous y arrêter.Il est agréable et confortable de s’asseoir sur les tatami***. Ces nattes rembourrées de paille de riz et joncs tissés sont lisses et douces, dures et souples. Elles déchargent une odeur de nature. Il y a de la chaleur dans ces tatami.

Contemplant en silence les poutres, portes, lanternes et lustres, nous profitons de la sérénité du lieu et du moment, respirant à plein poumons ce doux mélange d’herbes séchées et d’encens.

Nous sommes le 16 avril. L’état d’urgence est déclaré dans tout le pays.
Cela ne va, à vrai dire, pas changer grand-chose à notre mode de vie déjà bien ralenti depuis notre arrivée au Japon.

Un matin, nos hôtes Takuya et Kaho passent prendre le thé, et nous décidons de partir en balade tous les quatre. Ce sera l’occasion de pouvoir enfin poser toutes nos questions, et être accompagnés nous ravit.

À travers la ville, nous roulons le nez en l’air, contents de cette journée, et nous dirigeons vers le temple de Sanjusangen-do, où nous trouvons portes closes. Nous roulons alors vers celui de Kiyomizu.
Ce temple est parmi les plus visités de Kyoto, et peut-être même du Japon.

Nous arrivons sur son esplanade, au pied de la grande porte vermillon, et savourons l’instant : il n’y a personne. Le moment parait surréaliste.



Accompagnés du chant des oiseaux, nous entrons dans l’enceinte. Nos yeux admirent la pagode à trois étages, les portes, les lanternes, les escaliers et les arches. Et du rouge partout.


Et la sérénité originelle du lieu est propice à une lente contemplation. Les silhouettes de la ville s’étendent, et plus loin à l’Ouest on distingue celles des montagnes. La vue est belle.

Construit sur le flanc d’une colline boisée, le temple de Kiyomizu, à la fois bouddhiste et shinto, est installé sur une plateforme située une dizaine de mètre au-dessus du sol et soutenue par une forêt de poutres en bois.

Nous profitons du calme incroyable pour déchiffrer les peintures qui recouvrent le plafond du sanctuaire. Nos chaussures retirées, nous glissons sur le parquet froid et poli par le temps.




Dans la foret environnante, les frondaisons des différents arbres dessinent un assemblage de verts distincts au milieu duquel détonnent de petites structures de bois à la couleur criarde.
Le jardin que le temple domine regorge de multiples sanctuaires annexes, que nous prenons plaisir à découvrir, en observant la nature, les fougères et les érables aux fraiches feuilles vertes. On comprend pourquoi ce lieu est tant prisé à l’automne, les arbres se parant certainement de ramures rouge, orange et or.

D’ici, le temple semble flotter sur un nuage feuillu, frais et léger. Riche de l’influence spirituelle du bouddhisme et du shintoïsme, l’atmosphère qui émane de ce temple est belle.

Nous prenons beaucoup de plaisir à être ici. Alors que le temple et ses annexes ne dressent superbement dans un camaïeu de vert.
Chacun invite à la vénération d’une déité ou d’un kami.
Et parce qu’il n’y a personne, nous prenons alors conscience que ces petits sanctuaires drainent beaucoup d’argent.
Les moines offrent bénédiction à travers les goshuin – calligraphie et tampon du temple, et on trouve d’autres services liés à la liturgie habituelle comme piocher des omikuji – « loterie sacrée » où les prédictions sont reportées sur une bandelette de papier ; les prophéties négatives sont alors accrochées à la branche d’un pin.

Il y a aussi en parallèle un business des petits objets kawai, comme les statuettes de cochons ou de lapins, les singes en pompom, ou les usuelles plaquettes de bois (ema) sur lesquelles les dévots du XXIème siècle y ajoutent leur touche personnelle d’un dessin et y griffonnent leurs vœux au divinité avant de les accrocher à de larges tableaux.


L’attraction touristique se mêle à la tradition religieuse, et surpasse parfois la symbolique, notamment pour les nouvelles générations. Ou comme si le cérémoniel glissait vers un rituel touristique.

Plutôt qu’artificielle, c’est finalement une évolution dans la continuité. Une adaptation à la société contemporaine, mais dans la lignée de la tradition.

Nos hôtes ne s’y connaissent pas beaucoup mais nous offrent tout de même un bâtonnet d’encens, et nous invitent à une courte prière – pour le fun.
Ils nous répètent que nous sommes chanceux de visiter ce site dans ces conditions. Nous en prenons pleinement conscience – bien que parfois traversés fugacement par une angoisse face à cette désolation du moment.

Notre balade à leurs cotés se poursuit dans les rues endormies de Ninenzaka et Sannenzaka, normalement cœur touristique et animé de la vieille ville.

Même le léger bruit de nos vélos semble rompre le silence qui règne dans ce décor de cinéma.

Nous passons par le cimetière où la famille de Takuya, des ancêtres samourai apparemment, se trouve.
La vue depuis le promontoire s’ouvre, avec en premier plan des centaines de tombes, courtes stèles de marbre poli et bien serrées, que l’on vient régulièrement nettoyer, comme on fleurit les sépultures chez nous. Il y a du monde ici.

Devant nous, les toits de Kyoto s’effacent vers les montagnes qui bordent la ville, alors que s’élève vers le ciel la grue de la pagode de Daiunin.

Nous finissons la journée chez nos hôtes.
La porte de leur maison était effectivement coulissante et nous avons retiré nos baskets (qu’on nous a retournées pour être dans le bon sens pour notre départ). Il n’y avait pas de tatami ni de mamie en bigoudis pour nous servir le thé, mais nous étions trop contents de pouvoir passer un peu de temps ici, avec vue sur le toit des voisins, le mur en torchis, les tuiles anthracite et le superbe érable rouge du jardinet****.

Afin de poursuivre sur la même thématique colorimétrique, nous enfourchons nos biclous pour une balade plusieurs kilomètres au Sud, et le sanctuaire de Fushimi Inari.
Sanctuaire shinto construit au IXème siècle, il est dédié à la kami Inari. Elle est considérée comme la protectrice des céréales et plus particulièrement du riz. Associée à la prospérité et à la richesse, elle est aujourd’hui la patronne des commerçants.

Encadrés par Kitsune, renard considéré comme messager de la déesse Inari, nous pénétrons sous l’énorme porte qui annonce l’entrée du sanctuaire.


Nous étions passé par Fushimi Inari lors de notre premier séjour au Japon il y a 10 ans, mais nos souvenirs peinent à remonter, alors qu’aujourd’hui, le lieu est silencieux et vide.
Certaines parties du sanctuaire sont fermées, mais nous pouvons prendre le temps d’observer les portes peintes, et le toit de ces architectures d’assemblage, où chaque matériau utilisé semble avoir été pensé.
Les couleurs s’associent et vibrent les unes avec les autres.

Serpentant sur le flanc de l’Inariyama, le sanctuaire de Fushimi Inari fait partie des images que chacun peut avoir du Japon. C’est ici que se trouve les longs alignements de torii rouges, ces portails qui si situe normalement à l’entrée des sanctuaires shinto. Par milliers, les torii forment un chemin qui s’enfonce à travers la forêt verte que nous apercevons dans les interstices crées. Nous évoluons dans ce couloir vermillon, brillant et lumineux.


Au dos de chaque porte, le nom du donateur (hommes d’affaire, commerçants ou entreprises) est gravé. Pouvant enfin identifier ce que ces jolies gravures noires peuvent dire, l’effet mystérieux et graphique liée à l’écriture en kanji s’estompe un peu. On est loin du haiku poétique.

Le long du parcours, de nombreux sanctuaires, toujours accompagnés de représentations de Kitsune, sont installés.

La promenade est paisible et chargée de dévotion, alors que nous rejoignons, entourés de rochers couverts de mousse, un lac où nagent quelques carpes rouges et blanches. Le cliché japonais à son paroxysme.
Nous choisissons de bifurquer dans la forêt qui nous entourne.











Elle est belle et nous savourons cette escapade au vert, permettant à nos poumons et notre tête de s’aérer et de retrouver quelques papillons, fourmis et autres insectes avant de rejoindre le quartier alentour, ultra résidentiel.
Nous sommes loin du centre de Kyoto et nous marchons parmi des maisons modernes aux jardinets proprets et à la perfection quelque peu tristoune*****.

Nous rentrons en longeant canal et voies ferrées qui s’enchevêtrent, pour rejoindre notre quartier, ses rues en damier, les maisons basses et les réseaux de câbles électriques.










 

‘* Des comportementalistes japonais expliquent que les parapluies ne sont pas considérés comme des objets précieux mais plutôt comme des propriétés communes. Quand quelqu’un n’a pas de parapluie et se retrouve surpris par une ondée il n’est pas invraisemblable qu’il pioche le premier parapluie à sa portée.
Ainsi, ceux qui mettent leurs parapluies dans les supports à l’entrée des restaurants, supermarchés et grands magasins doivent se rendre compte qu’ils l’offrent pour le bien de la communauté environnante. Et puis, la plupart des Japonais utilisent des parapluies transparents, qui sont de toute façon impossibles à distinguer!

Il existe même une Association Japonaise pour la Promotion du Parapluie.

** Le Jodo-Shinshu (浄土真宗, « École véritable de la Terre pure »), également connu sous le nom de bouddhisme Shin ou Shinshu, est une école du bouddhisme japonais. Fondé par Shinran, un ancien moine Tendai, le Jodo-Shinshu est considéré comme le courant du bouddhisme le plus largement pratiqué au Japon avec le courant Jodo Shu.
On retrouve souvent dans les temples, des sculptures de Shinran sous son grand chapeau. Nous croyions naïvement qu’il s’agissait d’un simple pêcheur.

*** Les dimensions traditionnelles du tatami sont 91 × 182 cm soit 1,6562 m2, mais ces dimensions, si elles conservent toujours le rapport 1:2, peuvent varier quelque peu suivant la région du Japon.
Ces dimensions en font une unité de mesure pour les pièces, appelée alors jo (帖). Encore aujourd’hui, on parle couramment d’une pièce de 8 jo ­­ou 8 tatami, par exemple.
De ce fait, la largeur du tatami devient le module de référence dans la construction de l’habitat traditionnel : les pièces, mais aussi les portes, les fenêtres, les volets, sont dimensionnés dans cette unité. Et dans les vitrines des agences immobilières, on remarque souvent le dessin en plan de l’espace dédié aux tatami.

**** Et on a aussi découvert que ce n’était pas aussi bien rangé que ça chez les Japonais, que l’on imagine toujours tirés à quatre épingles.
D’ailleurs, Takuya est loin d’être un exemple de ponctualité !

***** À l’entrée du lotissement, on peut voir un plan des rues avec les noms des proprio’ de chaque maison.
Pratique pour le facteur.

4 thoughts on “Le jour du vermillon

  1. Impressionnant la taille des temples (de la gare aussi) et le vide qui vous entourait. C’était pas un peu flippant, au moins déroutant ? Au niveau de l’ouïe, ça résonnait ? Vous vous entendiez en écho quand vous vous parliez ?
    Les portes du Fushimi Imari, ça a un côté psychadélique je trouve… on pourrait presque se croire dans un rêve avec des couloirs sans fin.

    Bien vu la Ferrari blanche dans la rue : ça doit pas être super courant là bas (pas plus que chez nous, même si y’en a plus sur les Champs Elysées qu’ailleurs en France)

  2. Un petit coucou français ! J’ai beaucoup apprécié votre promenade dans Fushimi Inari ! J’étais durant ces deux jours à randonner au milieu des genêts jaunes et rhododendrons roses en fleurs, sur les versets de l’Ariège ! Nous en saurons un peu plus lundi prochain sur nos possibilités de déconfinement dans la distance. Belle poursuite de découvertes, en tous genres !!

  3. Coucou les amis !

    Très japonais ce post. on se sent plongé dans la vie japonaise à 100% (même s’il doit s’agir d’une vie assez inhabituelle du fait des mesures de confinement).
    Mais bon je sais très bien que normalement les rues sont pleines de Samouraï, de Geisha, et d’étudiantes habillées comme Sailor Moon !

    Quelles sont jolies ces lampes hexagonales. J’adore !!

    Par contre je suis super déçu de ce que vous nous avez appris sur les Torii de Fushimi… C’est clair que ça brise le mythe quand tu sais qu’il peut y avoir gravé « La foir’ fouille » ou « Brico Dépôt » sur les portes vermillons 🙂 🙂

    un gros bisous à vous

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