Quand le babi bèle

Notre arrivée dans la famille de Ian coïncide tristement avec le décès de son « grand-père ».
Le défunt étant le grand frère de Kuba, la célébration de Rambu Solo se déroule au Tongkonan To’Dengen.
Comme expliqué précédemment, la mort est un des moments les plus importants du passage sur terre dans la culture Toraja, et les funérailles sont ici un fastueux évènement.
Les familles tentaculaires sont réunies pour quelques jours pendant lesquels il faut héberger et nourrir tous leurs membres. Et pour concrétiser le passage vers l’au-delà du défunt, il est de coutume de tuer un grand nombre de buffles.
Plus on est une grande et riche famille, plus grand sera le sacrifice.
Ce qui implique que les funérailles peuvent être ajournées de parfois plusieurs mois ou années afin de récolter les sommes nécessaires.

Mais la grand-mère veuve a décidé de ne pas faire durer ce moment, et de faire une cérémonie courte. On ne va pas garder le corps pendant plusieurs années, ni lui changer ces vêtements, ni lui donner à manger alors qu’il ne mange plus….
C’est donc ici, chez Ne’Wa et MaSemo, pendant trois jours, que vont avoir lieu les festivités. Et ce n’est pas un abus de langage puisque c’est bien une fête qui se prépare.

Jour 1 – Nous sommes réveillés aux aurores. Quelques voisins et membres de la famille sont déjà présents. Les hommes font le tour de la maisonnée et inspectent les bambous. On défriche le jardin de ses plans de tapioca*, on range les deux trois planches qui parsème le jardin… en gros on fait place libre car l’intégralité du terrain à disposition sera occupé pour accueillir les hôtes.
Les femmes sont en cuisine. Quelques voitures commencent à faire des allers-retours, chargées de provisions, pack d’eau et de vaisselles diverses**.

Rapidement, les hachettes s’ébrouent et se font entendre. C’est parti. Les premiers troncs sont coupés. Les bambous, dans un lourd son creux et résonnant, tombent au sol. La construction commence.DSCF0542 DSCF0522 DSCF0563 DSCF0602DSCF0617 Stitched Panorama DSCF0531
On ne comprend pas trop ce qu’il se passe, pourquoi ces bambous sont abattus, que sont-ils en train de construire. Mais les bambous s’entreposent, et s’assemblent… et la forêt autour de la maison est décimée.
Des trous cylindriques sont régulièrement creusés à intervalles réguliers pour accueillir les poteaux… le terrain est ravagé.
Une vingtaine d’hommes sont au travail. Ça coupe, ça fend, ça élague, ça nettoie, ça tire. Et petit à petit, les structures naissent. Ici, et ici, et là, et aussi là.
Partout, tout autour du tongkonan des chapiteaux se dressent petit à petit.
Tout ceci se fait à un rythme élevé, sans pour autant qu’il y ait de besoin d’une réunion de chantier, de mecs qui calculent les longueurs, de plans, de chef de chantier… ça doit être la routine.DSCF0821

En cuisine, le feu est déjà bien chaud. Les énormes marmites sont en place, remplies de riz. Les feuilles de tapioca sont nettoyées, les piments hachés, les oignons pelés.
Les femmes papotent et se marrent en nettoyant les poissons. L’eau bouille.
Il y a du monde partout.DSCF0682 DSCF0654 DSCF0660
Nous, on est un peu au milieu. Les gens s’amusent de nous voir prêter mains forte. On est bien intégrés. On habite ici, ils le savent. Les petites conversations s’engagent.

À l’heure du repas, d’énormes paniers en bambou tressé remplis de riz, des assiettes de poisson frit et de légumes partent nourrirent cette flopée de travailleurs.
Naïvement, nous avions dans un premier temps pensé que c’était pour la famille, que c’était ça le repas de Rambu Solo. Mais nous réalisons qu’aujourd’hui, tout ceci n’est que préparatif.
…et cela requiert déjà une lourde organisation.
La famille du défunt, quant à elle, est toujours à Makale, à quelques dizaines de kilomètres d’ici. Les corps est en « préparation ».

En tant qu’acteurs, c’est de l’intérieur que nous participons à ce spectacle.
Après le repas, tout le monde se remet au boulot. Les structures en bambous se renforcent. Les bâches sont installées, les planches en bois posées.
Les estrades sont prêtes.

Sur de grands tissus, le riz est mis au soleil pour être séché. DSCF0631On a l’impression de sortir toute les réserves de la famille. Des sacs entiers de grain sont ainsi renversés, séchés, remis en sac et partent dans un camion au moulin le plus proche.

La fête s’organise et se prépare.
Le soir venu, un foyer est allumé, les hommes se rassemblent pour s’abreuver de tuak (une boisson à base de jus de palme fermenté) et discuter, la chaude lumière du feu éclairant les intrigantes toitures des tongkonan pour se perdre dans l’obscurité d’un ciel sans lune.
Nous nous couchons, déjà impressionnés de l’ambiance qui régnait aujourd’hui. Les gens sont heureux de se voir, rigolent et s’amusent. Il n’y a pas la moindre once de tristesse (apparente en tout cas).
Que la fête commence !

Jour 2 : Nous avions dû changer de maison la veille, pour libérer de la place pour la famille.
Ainsi, quand nous arrivons chez Ne’Wa et MaSemo, tout le monde est déjà au boulot.
À la grande tristesse de Brice, son copain le cochon, avec lequel il s’amusait tous les jours est déjà en train de mijoter, bien assaisonné dans un wok.

DSCF0815À midi, nous honorons sa mémoire en dégustant sa bonne chair. C’est bon le cochon !

Les amis, membres de la famille et voisins ont revêtus un t-shirt noir pour souligner l’atmosphère de deuil. Pas grave si c’est écrit « fête de la saucisse » ou « j’aime Satan » sur le devant. Le sarong est ajusté à la taille.DSCF0868S0010926

De grandes pancartes en polystyrène colorées et agrémentées d’une poignée de fleurs en plastique sont offertes. Cela fait ici office de bouquet et couronne mortuaire. Il y a le nom du défunt en gros, et puis des petits messages qu’on ne sait pas lire, mais du genre « comité de l’église du village tructruc», « à notre cher professeur, école élémentaire nationale numéro 4 »…DSCF0862 DSCF0860À mesure que les convives arrivent, les panneaux sont entassés les uns sur les autres.

Certains apportent aussi des cochons, en voiture ou en pete-pete. Ceux-ci sont bien vivants mais bien attachés. DSCF0857Des camions livrent les invités (oui, ici on arrive en benne). Des voitures ouvrent leurs coffres pour y décharger quantité de nourriture, de vaisselle**, de cartons d’eau potable***. Et tout le long de la journée, un camion-pompe vient remplir le réservoir d’eau dédié à la vaisselle, aux toilettes ou à la cuisine.

Au fur et à mesure que la journée avance, la maisonnée se remplit et s’agite.
L’ambiance est encore une fois détendue et amusée.
Pour le moment, seul le noir des vêtements rappelle les raisons d’une telle réunion.
Les femmes préparent le repas, s’affairent à nettoyer la vaisselle qui s’accumule sans cesse, faisant bouillir l’eau du thé ou café trop sucrés, ou cuisant des centaines de kilos de riz qui seront disposés dans de grands paniers d’osier tressés dans l’attente d’être servi.Stitched Panorama DSCF0949

Nous aidons à « plier » les assiettes. Les feuilles de papier paraffiné sont astucieusement pliées pour servir de contenant éphémère, les kartas makanDSCF0827DSCF1375Marion fan d’origami fait un tabac auprès des mamies sur la qualité de ses plis et optimisant la chaîne de production – plus tard elle fera de nombreux autres adeptes en offrant des grenouilles en papier.
C’est l’effervescence du côté des femmes tandis que de celui des hommes – comme souvent dans ce bas monde – on se repose à l’ombre des chapiteaux, fumant des cigarettes et en buvant du tuak.DSCF1158

Puis, le cri strident de la sirène de l’ambulance se fait entendre. Tout en rouge et en gyrophare elle peine à faire son apparition sur les chemins accidentés du village, mais annoncés par son cortège de klaxons et pétarades de motocyclistes, elle ne passe pas inaperçue.
Notre cœur se resserre. Les gens s’arrêtent. Toute activité cesse, il n’y a plus de bruit à la maison quand l’ambulance s’avance dans la cour.

Ça y est. Nous y sommes. Le cercueil est sorti du véhicule, accompagné de la proche famille. Parmi l’audience, personne ne semble atterré et caché derrière de lourdes lunettes de soleil. Les yeux ne sont pas gonflés. Les embrassades sont timides.
Même au sein de la famille proche avec qui nous passeront beaucoup de temps, on a du mal à réaliser que ceux-ci ont perdu leur père.
Ainsi, les sanglots de la veuve et de certains proches, perdus dans ce lourd silence, résonnent d’autant plus comme un difficile rappel à la réalité, et comme si on semblait l’avoir oublié, le deuil retombe sur l’assemblée comme une chape de plomb.

Dans un silence religieux, le cercueil est déposé sur le devant du tongkonan, une photo est installée sur le couvercle… Cela dure quelques minutes infinies.DSCF0974Stitched Panorama
Puis le silence est progressivement rompu et le repas est servi aux convives. Dans un mouvement sans fin, un ruban de serveuses aux mains chargées de riz et légumes cuisinés s’avancent pour apporter les plats sous les tentes, et nourrir toute cette assemblée.

Cochon, poisson, légumes, œufs, sauce pimentée et riz. C’est copieux et généreux.
Il y a peut-être 300 personnes qui mangent ici.

Dans un cri strident d’agonie, un nouveau cochon est tué, éviscéré, brulé et découpé. DSCF1006 DSCF0997 DSCF0990 DSCF1019 DSCF0992C’est le premier d’une longue chaîne de porcs qui subiront le même sort, sous le regard apeuré de leurs congénères. Il faut bien nourrir tous les convives et une fois de plus, on a l’impression que l’on épuise les réserves du village pour ces festivités.

Tranquillement un buffle est avancé au milieu de la cours. Je crois que c’est son heure.
Comme expliqué dans le poste précédent, le buffle est un animal sacré et important dans ce passage de la vie à la mort chez les Toraja.
L’animal servira de véhicule dans l’au-delà. Son âme accompagnera le défunt, qui voyagera sur son dos pour rejoindre le monde des Morts.

À nouveau, le silence s’instaure de lui-même.
Le buffle est mené au milieu de l’arène, une corde le lie à un poteau. On lui tourne la tête vers le Sud, direction qu’il devra désormais suivre une fois que la vie lui sera ôtée.DSCF1018 Et dans un geste presque invisible tellement il est imprévisible, la gorge lui est tranchée.
L’agonie de la bête semble si longue. L’animal s’agite, se cabre, se rue, s’effondre sur ces pattes, remue son corps, tente de se redresser, sa tête cogne contre le sol, les cornes s’enfoncent dans la terre déjà imbibée de son sang.

On entend sa respiration encombrée, on voit le sang qui gicle et se répandre sur le sol, l’air ne passe plus correctement, la trachée est mise à jour.
C’est long et douloureux. Alors qu’il est pris de spasme au sol, le bourreau s’empresse de planter sa lame au-dessus de la queue de l’animal, pour la paralyser.
Néanmoins, il est toujours pris de spasme quand, au bout de longues minutes, on entame déjà la découpe de son cuir.DSCF1026C’est un vrai sacrifice qui transpire la douleur, le deuil, la peine et la tristesse de cette famille endeuillée.
Nous avons compris cette agonie comme le transfert de la souffrance que cette famille vit. Un dernier cri pour un dernier adieu.

Les bouchers font leur apparition. Dans des gestes précis et rapides, les hommes en charge de cette bête la déshabillent de leurs hachettes et machettes. La peau sera vendue.
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DSCF1086Stitched Panorama DSCF1122 DSCF1098 DSCF1101 Stitched Panorama DSCF1126 Puis les morceaux sont séparés, découpés et mis de côté sur des feuilles de bananier posées au sol.
La panse est ouverte pour en récupérer l’herbe : on dirait qu’on vide le tiroir d’une tondeuse.
Tous les morceaux seront consommés. Excepté peut-être un petit bout d’intestin qui restera sur place la fin de journée, et autour duquel les enfants joueront à attraper les mouches.DSCF7261 DSCF0866

Une fois découpé, une partie des morceaux sont mis aux enchères (offrandes à la famille ou à l’église ?), ou pour la plupart mis en marmites pour être mangés le soir même. Du bon kerbau tout frais.
Brice ira même goûter un morceau de viande cru, encore chaud (après 19 mois sans tartare) et sous les regards amusés des Indonésiens.
Question E=M6 – pourquoi la viande, alors qu’elle est découpée en tronçon et la bête abattue depuis plusieurs heures, bouge encore ?

En cuisine, c’est une sempiternelle agitation. Du riz est cuit en permanence, du thé est préparé. DSCF0831 DSCF0682Et l’aller-retour incessant des femmes rappellent que les festivités ne sont pas terminées.

L’après-midi se passe, et nous terminons la soirée accompagnée d’une longue messe yessussss christuuusss et d’un nouveau repas de viande de kerbau.DSCF1165 Stitched Panorama DSCF1186 DSCF1189 DSCF1187

Jour 3 : C’est aujourd’hui le jour du grand sacrifice des buffles.
Dans cette maison – et compte tenu du temps limité pour collecter les fonts – cette famille pourra offrir sept buffles. DSCF1226Il n’y a pas de kerbau bule (le buffle albinos) dans le groupe, mais c’est avec l’image d’un carnage que nous débuterons cette troisième journée de festivités.

Nous sommes arrivés trop tard pour le sacrifice, mais la maison est marquée par ces morts matinales.
Au sol, sur un parterre de feuilles de bananier, reposent têtes, thorax, membres, abats et autres morceaux de viandes. Le sang coagulé, d’une couleur rouge noirâtre, épais et gluant, séché et odorant pénètre peu à peu dans la terre.Stitched Panorama Stitched Panorama DSCF1213 DSCF1225 Stitched Panorama DSCF1275 DSCF1299 Il règne une odeur de viande, de sang oxydé, une odeur de viande faisandée qui collera à l’endroit pour encore quelques jours. Les mouches affluent au fur et à mesure que la température s’élève. Et en fin de journée, l’odeur est forte et s’installe dans nos narines.

De nombreuses personnes s’affairent à couper les restes de l’animal, abrités à l’ombre de larges feuilles plantées au sol.
Les invités (et quelques touristes venus assistés au sacrifice) profitent de l’ambiance festive. DSCF7247 DSCF7263Un vendeur de ballons propose les têtes de SpiderMan et autres superhéros aux enfants, la marchands de glace chante sa musique, on boit du thé, du café, on mange des petits gâteaux… c’est même sympa comme moment, et on en oublie même les répétitifs coups de haches fendant les côtes des buffles, et les bouchers qui décalottent ses cornes – pour plus tard les apposés en façade du tongkonan – laissant apparaître les cervelles des bovins dans lesquels les enfants les plus téméraires plantent leur index.DSCF1291Les pattes de buffle deviennent un jouet que l’on traine au bout d’un fil tout au long de la journée.DSCF1078 DSCF1080

De nombreux autres cochons sont sacrifiés pour l’occasion.DSCF1123 DSCF1117 DSCF7251DSCF1287 DSCF0839Il y a encore plus de monde que la veille. Et toutes ces bouches à nourrir, aux frais de la famille du défunt.
Il y a de la viande partout, sur le terrain, dans tous les recoins, et toujours cette odeur qui pince le nez.DSCF1326Alors que tout le monde est en train de se sustenter, un support en bambou est fabriqué. C’est avec ce dernier que le cercueil va être transporté au caveau familial. Mais avant de partir, le prêtre professe au mort la dernière onction, et la famille pose pour quelques dernières photos. On fait des photos pour des mariages, pourquoi pas pour des enterrements…

Stitched PanoramaStitched Panorama DSCF1346Les proches accompagnent le défunt dans sa dernière demeure dans une chapelle située au milieu des champs de riz à quelques minutes à pied.

Les invités partent progressivement pour rejoindre leurs pénates. Les festivités se terminent.
Nous laissons la famille seule pour ce dernier moment intime, lourd de tristesse.
Une longue prière est chantée à la maison.
Le soufflé retombe.
Il n’y a presque plus personne.

Les chapiteaux sont désertés. Seuls quelques déchets jonchent le sol. Des bouts de viandes trainent et les chiens s’en réjouissent.DSCF1378En cuisine, le thé est toujours en préparation, les gâteaux sont encore présents dans les paniers.

Chacun se procure les derniers morceaux de babi ou kerbau, la vaisselle se termine.

Epilogue :
Le lendemain, nous reviendront chez Ne’Wa pour saluer une dernière fois la famille.
Tristement, et comme pour nous rappeler que nous avons choisi de vivre ces rencontres aussi bien pour le meilleur que pour le pire, MaAdit – une des jeunes tantes de Ian – et qui nous a irradié de gentillesse par son immense sourire et ses douces attentions, subira un accident en ojek le premier soir. Elle demeurera de nombreux jours à l’hôpital faute de médecin (il lui faut attendre le lendemain pour être auscultée et le surlendemain pour avoir une radio de la tête), et, tout comme Ian, nous irons la visiter pendant sa convalescence sans nous poser de question.
‘* Le tapioca est la plante à tout faire en Indonésie.
On consomme ses feuilles comme des épinards, le tronc est cuit vapeur ou frit pour en faire une féculant, et enfin, les racines sont légèrement sucrées comme une patate douce.

** Verres, couverts, théières, plats, passoires, réchaud à gaz, grands seaux thermos – pour le riz… comme la société Toraja a l’habitude de préparer des évènements d’une telle ampleur, tout le monde met la main à la pâte et met ses outils en commun.
Et afin de pouvoir s’y retrouver une fois les festivités achevées, chaque élément est gravé… On boit donc notre thé dans le verre Wawan, et se servant avec la cuillère Renato.

*** En Indonésie, pour les festivités, on a l’idée de servir des doses individuelles d’eau dans des contenants de la taille d’un verre que l’on boit à la paille. C’est bien entendu très mauvais pour l’environnement, d’autant que tout fini toujours brûlé, faute de système de collecte.

12 thoughts on “Quand le babi bèle

  1. pour moi, c’est la couleur rouge qui fait trop, j’attends les croquis…
    ah le cochon « dinde », pauv’bête
    vous avez pas plutôt des jolies plages à nous montrer, avec des palmiers, du sable blanc, et des touristes qui se baignent nus…
    faisez gaffe

  2. On l’a attendu votre post, je me demandais s’ils avaient décidé de vous sacrifier faute de buffle albinos.
    Aaaah le tartare, le plat de brasserie par essence, que de souvenirs d’enfance.
    Bises

    1. Parce qu’elle a eu directement lieu après le décès, on peut penser que la famille était un peu riche. Mais on a vu des photos de cérémonies avec peut être 20 ou 30 buffles… et le nombre d’invités qui s’en suit!

  3. C’est assez beau finalement un estomac de cochon. Et j’aime bien le gamin qui vient inspecter la tete du buffle.
    Elle est toute pourrie votre question.

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