Se mettre au vert

[Info pour ceux qui sont perdus : Nous y sommes à Kyoto depuis le 1er Avril dernier.
Plus d’info sur la carte à ce lien]

Notre séjour à Kyoto se pérennise doucement. Mais nous avons la chance d’avoir trouvé un appartement hyper calme, dans lequel nous développons rapidement nos habitudes.
Une petite cuisine dans laquelle nous pouvons cuire, faire sauter et réchauffer tout ce que nous voulons, un salon dans lequel nous passons de nombreuses heures, vue sur la cheminée du sento ou les maisons des voisins, qui on l’avoue, sont bien proches (mais jamais dehors – les balcons ici ne servent qu’à étendre le linge).




Et puis un toit terrasse, nous permettant de profiter des rayons chauds du soleil par beau temps, un bouquin à la main ou de nous assouplir en exercices de yoga.
Voilà, nous retrouvons une routine « normale ». Des courses au supermarché, les promos de fruits ou de sushi, et les petits plaisirs supplémentaires en mochi, dango, tempura ou korokke * ou autres friandises, pour la plupart à base de farine de riz gluant et d’anko, cette pâte de haricots rouges, sucrée.
Des grasses mat’ et des lessives. On passe même l’aspirateur.

Nous avons surtout la chance de pouvoir sortir et nous balader. Certes, le pays est en état d’urgence, et à mesure que les jours passent, la ville s’endort.
Alors assis sur nos deux vélos, un masque nous couvrant le bas du visage, nous déroulons les kilomètres dans cette ville aux rues en damier endormies, sans aucun contact avec l’habitant.
Mais voilà. Nous culpabilisons de pouvoir sortir, d’être dans un pays où la situation est maitrisée et donc, nos libertés de mouvement moins restreintes. Presque honteux d’être dans un environnement où tout ne va pas si mal, alors que nos amis et familles vivent confinement, rapatriement et isolement. Et lorsqu’il fait moche ou que nous avons la flemme et décidons de rester à la maison, nous culpabilisons de ne pas sortir, alors nous avons la chance de pouvoir le faire.

Nous apprenons malgré tout à vivre et apprécier notre situation de chanceux et partons régulièrement en balade. Comme nous le disions, Kyoto, ancienne capitale impériale, regorge de sites tous plus beaux les uns que les autres, de temples et sanctuaires, des jardins et parcs. Nous explorons.

Ainsi, par une belle journée printanière, nous décidons de quitter un peu l’urbanité et retrouver de la nature, les arbres et les insectes.
Car chose surprenante, depuis notre arrivée ici nous sommes surpris de noter l’absence d’insectes. Moucherons, cafards, mouches, abeilles, bourdons ou fourmis, on ne les voit plus. Tout comme les oiseaux, qui se font rares. Les Japonais ont un amour, une sensibilité et un respect de la nature, cultivés par les diverses formes d’art (haiku, art des jardins, bonsaï, arrangement floral, contemplation) qui contribuent à façonner les paysages dans une certaine harmonie.

Cette relation très particulière, étroite et forte avec la nature et ses cycles aurait son origine dans le shintoïsme, d’après lequel tous les éléments de la nature, de la plus haute montagne à la simple fleur, en passant par les animaux et l’Homme, sont des manifestations des kamis, les dieux.

Les jardins de fleurs et les parterres de mousse font partie intégrante des traditions nippones.
Les sakura du mois d’avril, la floraison des iris en juin, les érables rouges de l’automne sont autant d’évènements nationaux largement célébrés.

Mais en nous promenant dans les rues de la ville, c’est une nature maitrisée que nous observons dans les jardins, devant les maisons où les dizaines de pots de fleurs garnissent les trottoirs, dans les temples autour d’arbres centenaires. Si la Nature est adorée, elle est aussi contrainte et bien taillée.
Dans ces villes denses et bétonnées, il est difficile d’y trouver un peu d’herbes sauvages en liberté.
Il n’y a plus de terre. Plus de boue. Les arbres sont enchâssés dans le bitume, sous des graviers, pour ne pas salir… et plus d’insecte non plus.

Il nous faut alors nous éloigner des centres, et comme ici à Kyoto, rejoindre les monts qui encerclent la ville pour trouver de vastes collines, recouvertes d’une forêt dense, dans laquelle aucune habitation n’est venue s’ancrer.
Les chemins sont en terre, recouverts de feuilles et d’épines, de cailloux et d’écorces. Les fougères exubérantes sont reines, les immenses cèdres rois. Nos pieds retrouvent la sensation souple du l’humus, nous sommes à d’autres latitudes.

Nous décidons ainsi de visiter le temple bouddhiste Kurama-Dera, situé sur le mont éponyme au Nord de la ville.
En longeant la rivière Kamo bien assis sur nos biclous, nous profitons une fois encore des sakura. Les berges sont larges, l’eau peu profonde, et les hérons et autres oiseaux nombreux, enfin. Le paysage est ouvert sur le front de montagnes qui se dressent au loin. Qu’il est bon de faire face à un horizon, de ressentir cette ouverture, ces couleurs et cette lumière.

Nous roulons bon train malgré la route qui grimpe. Les cuisses chauffent, mais nous profitons des ruelles calmes dans lesquelles nous passons et qui nous éloignent encore un peu plus du centre de Kyoto. Les architectures changent, les jardins sont plus grands, la Nature se fait plus présente.
La route serpente longeant une petite rivière canalisée entre les collines boisées où de nombreux arbres ont été couchés par le typhon.


Et enfin, nous arrivons à destination après 18 km sur nos selles, nous garons nos vélos au pied de l’imposante porte vermillon qui garde l’accès au verdoyant mont Kurama qui nous fait face.


Notre ascension à travers la forêt nous fait passer devant plusieurs lieus sacrés, dont le sanctuaire shintoïste Yuki, installé au pied d’immenses cèdres centenaires et vénérés.

Nous grimpons encore un peu plus, suivant les rampes et les escaliers de pierres grises bordés de lanternes rouge. Les parois sont couvertes de mousse. La quiétude est omniprésente. Notre tête oublie la ville, nos yeux s’imprègnent de ce vert, du lichen, des feuilles. Nos poumons se gonflent, nous respirons la nature.
Et toujours ce vermillon qui tranche et perce le paysage de sa lumineuse couleur.










En arrivant sur le parvis faisant face au temple, la vue se dégage sur la vallée qui nous entoure.
Mais devant nous, caché derrière d’épais cerisiers en fleur, un majestueux temple se dresse, aux sombres portes et drapeaux bouddhiques colorés.


Fondé au VIIIème siècle, ce temple appartient à l’école bouddhiste Tendaï. Aujourd’hui, avec certaines de ses pratiques atypiques et la vénération de sa triade de divinités (le kami Mao-Son, le bodhisattva Kannon et le gardien Bishamon) le temple jouit d’un statut spécial auprès des dévots.

Alors que nous en faisons le tour, nous avons la chance de pouvoir accéder au sous-sol, où des centaines d’urnes (contenants des cheveux) entourent les statues de la trinité, dans un labyrinthe sombre. Dans cette ambiance intimidante, les dieux sont impressionnants.





Nous restons un long moment ici, en silence, bercés par l’atmosphère spirituelle qui émane de ce lieu hors du temps, et profitons une dernière fois des bouquets immaculés des cerisiers.

Nous rentrons par le chemin des écoliers, nous perdant dans les rues des calmes quartiers résidentiels secondaires.




En chemin, nous nous arrêtons à la confluence des rivières Kamo et Takano (au Nord de la ville) où au milieu d’un bois se tient le temple shinto Shimogamo-jinja, sanctuaire le plus ancien de la ville, largement vermillon lui aussi. Tori, portes, lanternes, cette couleur est omniprésente.



Nous rejoignons les berges de la rivière Kamo, ses hérons et les amoureux qui profitent des derniers rayons du soleil, tandis que nous nous offrons un délicieux bol de ramen (nouilles de blé) dans un bib’gourmand. Confort du service tout en courbette, délicatesse des saveurs et plaisir du moment.
Cela faisait longtemps.

À mesure que les jours avancent, les restrictions de mouvement à travers le pays augmentent.

Nous sommes branchés sur les informations locales. Les départs des étrangers, les suppressions des avions, les fermetures des patchinko et des temples, nous suivons l’évolution de la situation de près. Avec cela, l’angoisse resurgit.

Ainsi, une fois encore, le vélo est un bon moyen de nous évader, le temps d’une après-midi. Partir nous isoler dans le calme et serein jardin d’un temple, regarder la mousse et l’eau qui coule le long d’une feuille, et respirer à plein poumons. Souffler.


Aller nous perdre dans les sentiers de montagne qui le surplombe, aux pieds des cèdres, marcher sur les épines et sentir la sève collante, remonter le chemin le long des racines et repérer le pivert qui tape son bec contre le bois. Souffler.





Passer par un autre temple aux toits incroyables, lové au creux d’une vallée encaissée. Tous les bâtiments sont fermés, mais peu nous importe. Contempler les fleurs, les arbres, et les branches. Les détails des dorures, d’assemblage et d’alignement. Souffler.

En quittant ces bulles de verdure, de nature et d’isolement (incroyablement facile d’accès et peu fréquentées), nous retrouvons les ruelles de la ville, les habitations, les convenience stores et les temples. À vrai dire, cela ne nous demande pas beaucoup d’effort, il y en a partout. Plus ou moins gros, grands et imposants, bouddhistes ou shintoïstes **, Kyoto regorge de temples et sanctuaires.
Le hasard de nos promenades à vélo nous fait passer devant le temple bouddhiste zen de Nanzen-ji, et son imposante porte Sanmon en bois sombre, datant de 1628, attire notre curiosité. Elle est gigantesque.


Quelle énorme structure juste pour quelques paires de portes. Un paravent géant. Et nous sommes seuls. Le bâtiment principal, appuyé au pied de la colline arborée est partiellement fermé, mais nous pouvons tout de même apercevoir le superbe plafond peint, au-dessus de l’autel.

Partagés entre la frustration de voir ces temples aux portes closes et des rues abandonnées, et la satisfaction de la solitude, nous poursuivons tout de même nos découvertes.

Le temps passe et les températures se font de plus douces. Nous retirons quelques couches de vêtements.
Après une belle balade dans la foret des montagnes orientales, nous repassons dans le quartier de Ninnenzaka et Sannenzaka, où l’affluence touristique emplie normalement les échoppes de souvenirs et les salons de thé de ces rues quelque peu disneylandisées. Lors de ce nouveau passage, nous avons l’impression d’être dans une ville fantôme.











Depuis le 17 Avril, et l’état d’urgence généralisé à tout l’archipel, les derniers magasins ont baissé leur rideau de fer. Il ne reste que quelques vendeurs de tatami, menuisiers et coiffeurs à tenir bons, à côté des supermarchés et des restaurants*** qui réduisent leurs horaires et développent la vente à emporter.
Mais tous les sites touristiques et de plus en plus de temples ferment.

Nous nous arrêtons au temple Goo-jinja, où une horde de sangliers de pierre et terre cuite nous accueille. Petit sanctuaire shinto, les dévots viennent ici prier afin de prévenir des accidents physiques, guérir des maladies de jambes ou de dos ou s’assurer un voyage en toute sécurité.

On a donc glissé notre pièce de 5 yen, fait tinter la cloche, exécuter notre prière au petit cochon, et frappé deux fois dans nos mains pour que la Bourlingue se passe bien.
Et puis il y a le sanctuaire Okazaki, celui du lapin, qui assure fécondité et accouchement facile à ceux qui viennent y brûler quelques bâtons d’encens. On y a tout de même frappé dans nos mains, au cas-où.

Non loin de chez nous, en pleine ville donc et niché parmi les immeubles, nous avons trouvé le joli temple bouddhiste de Rokkaku-do. Une suite de petites sculptures de Bouddha en pierre, coiffées de bonnets de laine, un bavoir autour du cou, font face à un temple au plan hexagonal. Les drapeaux bariolés et les messages écrits sur des rubans de papier volent au vent dans la quiétude de ce lieu hors du temps, dans un déni apparent de la pression citadine. Des guirlandes de grues bariolées en origami et une énorme lanterne rouge invitent à se recueillir devant les sublimes décorations de l’autel. |







Nos explorations urbaines et périurbaines semblent infinies, tout comme le choix au supermarché, alors que nous remplissons notre panier des hangaku de fin de journée.
Les repas à la maison sont alors de vrais festins. Sushis d’anchois, tofu ou poisson grillé, maki, riz sucré ou salé, Asahi et algues croquantes, petits pois au wasabi et sauce soja.

美味しいです oishii desu – c’est délicieux!
Et malgré nos longues balades à vélo et nos sessions de yoga, on s’empâte!

 

 

*’ Le mochi (餅 – aussi appelé daifuku 大福) est une pâtisserie japonaise à base de riz gluant et fourrée généralement avec du anko, la pâte sucrée du haricot azuki, et couvert de farine de soja kinako. Originaires de Chine, ces petites boules sucrées et molles sont produites en faisant cuire à la vapeur un riz spécial, le mochigome – une variété de riz gluant. Ce riz est ensuite pilé jusqu’à devenir une pâte blanche et collante.

Le dango (団子) est une boulette faite à base de mochi. Généralement présentés sous la forme de trois à cinq boulettes sur un pique, les dango sont servis dans les salons de thé avec du macha. En cette période de floraison des cerisiers, ce sont des hanami dango dont Marion se délecte. De trois couleurs, l’une des boulettes est colorée en rose pour rappeler les sakura.
Un proverbe japonais connu, Hana yori dango (花より団子 – littéralement « des boulettes plutôt que des fleurs »), exprime une préférence pour les choses pratiques et non esthétiques.

Le tempura (天ぷら) est sorte de beignet frit de calamars, crevettes, petits poissons, légumes ou herbes aromatiques que l’on mange accompagné d’un bol de riz. Il n’y a que la viande que les japonais ne préparent pas en tempura.
La technique très spécifique de préparation et de cuisson des tempura, évite à l’huile de trop pénétrer et permet au beignet ainsi réalisé, d’être très peu gras.

La korokke  (コロッケ) est une croquette à base de pommes de terre, dans laquelle on ajoute de la viande et des oignons, et qui mélange les influences des cuisines japonaise et occidentale. Cette dernière est souvent servie en en-cas, ou accompagnée de curry brun, un met en sauce et servi avec du riz blanc, que la cuisine japonaise s’est aussi accaparée – on trouve des rayons remplis de préparation de curry au supermarché.

** « La différence entre le shintoïsme et le bouddhisme est simple.
La première religion est un système polythéiste qui compte des dizaines de milliers de divinités kami.
La deuxième est une religion basée sur l’enseignement du Bouddha et l’espoir d’atteindre l’Éveil en rompant le cycle des réincarnations.
Pendant longtemps au Japon, les deux religions ont évolué ensemble et se sont mélangées. La plupart conservent encore leur ancien mélange de symboles, qui peut porter à confusion.

La cohabitation prit fin lorsque le shintoïsme devint religion d’État sous l’ère Meiji (1868-1912). Les sanctuaires shinto furent « purifiés » et le bouddhisme persécuté, accusé d’être une religion étrangère. On peut voir aujourd’hui des temples bouddhistes clairement différenciés, bien que des marques de l’ancien syncrétisme subsistent.

Enfin, l’utilisation aujourd’hui de ces deux espaces religieux relève de leur utilisation. Les Japonais utilisent les sanctuaires shinto pour des cérémonies liées aux étapes de la vie (naissances, mariages) ou pour la prospérité (personnelle, d’un commerce), tandis que les temples bouddhistes accueillent des cérémonies liées aux décès ou à la piété personnelle pour atteindre l’Éveil. »

*** Dans la société japonaise, il est commun de déjeuner dehors (ou de rapporter un bento) et de diner au restaurant, et dans une habitude dictée moins fréquemment qu’en France par la convivialité du repas partagé, mais simplement de se nourrir.

14 thoughts on “Se mettre au vert

  1. Brice tu fais moins le malin à vélo qu’avec la moto en Inde. Marion est toujours devant

    Vous avez su pourquoi les Japonais mettaient des cheveux dans les urnes du temple ?

    C’est vrai que ça doit être bizarre de voir les temples vides mais vous devez avoir visité des sites comme personne avant vous ?

    1. Dans la crypte où se trouvent les urnes, il était écrit : « Offrez de l’encens pour la Délivrance des grandes âmes et des âmes plus humbles afin de vivre dans ce paradis intérieur qu’est l’Âme du Cosmos, la Grande Lumière, la Force agissante, et trouver en vous la clef de la Pensée Juste, par la purification des cheveux, ce Pont entre Elle et nous ».

      « Le Palais des Urnes, où nous nous trouvons, illustre l’enseignement de la Montagne du Cheval scellé (Kurama). Tous les êtres vivants, y compris l’humanité, sont des manifestations de l’Energie de la Vie et sont les créatures de la Grande Âme Cosmique. Le Code Moral de Kurama-yama est le suivant : « Sois reconnaissant envers toutes les créatures ; et prend soins de toutes les formes de vie. Vivons pleinement afin de nous améliorer et de faire évoluer nos vies en accord avec la profonde et haute dignité qui est la nôtre, en tant qu’aspects de la Grande Âme Cosmique. À l’intérieur de ce palais des Urnes, sont enchâssées trois divinités ici honorées avec dévotion. Les cheveux purifiés, placés ici autour des Divinités, sont les symboles de nos vies. Ils ne sont pas des reliques de morts mais de ceux qui ont incarné l’enseignement ci-dessus ».

  2. Rues avec des maisons qui semblent miniatures, Marion paraît géante au milieu ! Sol recouvert d’un joli et dense tapis vert que l’on ne tond pas, pratique ! J’aime la mesure d’écart entre les individus : longueur du thon ! Et tout ce que l’on trouve dans les supermarchés, on en salive …

  3. Hellou coucou. Alors…pourquoi les bonnets de Père Noël,les bérets verts pacifiques et ces bavoirs pour manger sa Blédine ? Je suis étonné que vos cuisses et mollets souffrent alors que récemment vous avez affronté les versants himalayens. Quant à nous, c’est un vrai plaisir que de partager vos balades dans ces magnifiques forêts aux couleurs pastel. Bises.. ppf.

    1. Notre trek au Népal était il y a tout de même plus de 6mois! On a eu le temps depuis de nous empater en Inde avec de bons dhal et uttapam, puis au Sri Lanka avec des quantités importantes de noix de coco, puis au Japon maintenant ! 🙂

  4. C’est qd meme dingue d’etre ds un pays si peuple, dans des endroits aussi vides de gens ! Mais ça fait ressortir la nature. J’aime bcp tes dessins Marion. En general, mais en particulier dans cet episode.

  5. Marion, si un jour tu édites tes carnets de voyages, je t’achètes la collection entière! ils sont magnifiques, j’adore!!

  6. Trop serein ce post.
    Ne vous prenez pas la tete sur ce que les autres vivent de confinement et restrictions. Si vous ne vivez pas pleinement vos aventures, c’est la que nous serons tous triste.Vous voulez que je vous rencarde avec mon pote Michi? Je sais pas ou il est maintenant, mais surement au Japon.

  7. Coucou les amis !

    Ça doit vous faire bizarre d’avoir un « chez vous » de nouveau après tous ces mois de bourlingue. En tout cas c’est mignon tout plein !

    Que la nature est belle au Japon. Et l’harmonie avec la civilisation est saisissante. Vous devez vous y être sentis bien, sereins, … Profitez bien.

    Kyoto définitivement sur ma liste 🙂

    Gros bisous !!!

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