C’est encore une fois aux aurores que nous nous levons pour attraper le bus qui nous emmène à la frontière entre la Thaïlande et le Laos.
Oui, on a décidé d’aller se balader un peu au Laos, on se posera les questions « d’un boulot » plus tard.
Procrastination à son paroxysme !
Après 1h30′ de route, quelques contrôles de police, nous arrivons à Chong Mek, ville frontière.
Comme souvent, une longue queue de camions et semi-remorques attendent. Quelques voitures et peu de piétons.
Nous savourons un dernier fried rice au porc comme petit-dej’ et direction le poste de frontière.Un coup de tampon plus tard – dans un bureau désert, nous empruntons un tunnel qui nous mène « de l’autre côté », au Laos.
La frontière est en travaux, c’est poussiéreux et plutôt mal organisé.
Pour preuve, le douanier qui vise les entrées nous demande d’aller 500m plus loin faire une demande de visa. Ok, mais heu… vous ne tamponnez pas notre passeport là ?
Nous nous dirigeons donc vers le guichet n°5, on remplit les 2 papiers, on donne une photo et on dépose notre passeport.
On se demande un peu à quelle sauce on va être mangés. De combien de dollars supplémentaires de corruption va-t-on devoir s’alléger ? Qu’est-ce qu’ils vont nous inventer comme excuse ? (parce qu’il existe le dollar supplémentaire pour la demande de visa le week-end, pour la pause repas, pour « le travail que ça représente », …)
Finalement, et bien contents, nous récupérons nos passeports – au guichet 6, élégamment agrémentés d’un beau visa beige/rose et de son tampon rouge : 1 mois, et 30$, soit le prix juste.
Easy !
Welcome to Laos !
Nous attrapons un sorng-ta-ou qui nous dépose une heure plus tard à Pakse. C’est d’ici que nous allons démarrer notre bourlingue !
Et, et, et… après une longue journée de recherche sous un soleil torride nous serons agréablement (on l’espère) accompagné de K’rá Diêu, notre monture !!!
Nous sommes les heureux propriétaires d’une Honda Win.Datant des années 70 (pas au XXe siècle, 70 avant JC), elle doit avoir déjà bien 270000km au compteur (qui est resté bloqué à 01855km et le tachymètre à zéro).Son allure « sportive au repos » lui permettra, on l’espère, de gravir les plus hauts sommets et de sillonner les plus belles routes du Laos.
Elle est noire, mais avant, en dessus de la peinture écaillée, elle était rouge. Elle est un peu rouillée, mais cette couleur brune-orangée lui sied à merveille.
La selle est en cuir véritable, et son porte-bagage… n’en parlons pas ! Digne des compartiments dans les TGV.
Bref, c’est K’rá Diêu (qui est le nom de son ancien ancien ancien ancien ancien propriétaire vietnamien).
Et une moto dont le proprio’ s’appelait Dieu, ne peut qu’être parée à toutes épreuves.
Donc, nous, bien installés en assis-mou-serré sur K’rá Diêu, on part explorer le Laos, après avoir siroter une bière au bord du Mékong!
Elle est belle la moto dis donc. Elle fait aussi nettement plus authentique que le Scoopy. Avec la petite perle porte-clefs qui fait la différence en plus. Bravo. Combien elle vous a coutée cette merveille?
La bagatelle de quelque 260€…
Du shopping!
Y’a de la place pour prendre 2/3 laosiens en stop en plus !!
Ouahhh.
Bienvenue dans l’aventure Kra Dieu.
Joli la couleur de la dernière photo…… Surtout grâce au modèle !bises
Moi, j’ai un peu peur pour vous quand même…Le laos c’est pas la traversée du médoc 🙂
J’l’aime bien Kra Dieu, mais faites gaffe les jeunes !
Génial, un nouveau pays que vous allez nous faire visiter (de loin)°. Bon vent sur votre bolide
Ouah les bikers, trop la classe laotienne !
Bises